Vur par Liz - Chapitre 14 - 40 ans = changements et temps des bilans

Jeudi 23 août 4 23 /08 /Août 19:14

Vur par Liz - Chapitre 14 - 40 ans = changements et temps des bilans

On parle souvent de changements dès qu’on avance dans la vie en âge, et notamment quand on change de dizaine. Entre 20 et 25 ans, les grands changements dans ma vie privée étaient mon éloignement du foyer familial pour la première fois, j’allais vivre seule à l’étranger et devenir indépendante. Puis, la rencontre avec mon conjoint, fiançailles, mariage, ma première grossesse et la naissance de mon premier enfant, et tout ça dans l’ordre ! Je suppose que la suite logique dans certains cas est divorce, remariage et nouvelle grossesse ! En ce qui me concerne, je n’ai pas du tout envie d’une nouvelle grossesse bien que j’en aie rêvée récemment, je pense avoir nettement dépassé l’âge légal de maternité et ce ne serait pas raisonnable ni pour le futur enfant ni pour mon corps que de tenter ce challenge. Je n’ai pas du tout envie de me remarier avec mon ami et partenaire sexuel, M. En revanche, je ne dirai pas que n’en viendrai pas au divorce, à un moment donné de ma vie, puisque je me rends de plus en plus compte que ma vie avec mon mari se limite aux enfants. Personnellement, je n’ai plus d’attirance physique envers mon mari, il nous arrive trop fréquemment de nous disputer, et vivre seule m’attire de plus en plus. Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir encore rester comme ça avec lui. Je me dis que c’est pour le bien-être des enfants et leur stabilité affective, qu’ils puissent grandir, évoluer et continuer à vivre en ayant leurs deux parents sous le même toit. Pour des raisons pratiques, mais aussi financières pour le moment, il serait très difficile de tout chambouler, mais je suis bien consciente que ce chamboulement devra avoir lieu, tôt ou tard, je ne fais que repousser l’échéance.

Je suis tombée récemment sur une connaissance, une femme également mariée avec deux enfants. Ça faisait quelques temps que je ne l’avais pas vue, et nous nous sommes croisés avec les enfants et avons pris quelques minutes pour bavarder. Elle m’a dit combien sa vie avait changé depuis son divorce avec son mari, son mari avait gardé leur maison et c’est elle qui avait pris un appartement avec les enfants, qu’ils se partagent les weekends et vacances scolaires…Elle a évoqué ses fins de mois difficiles, mais son soulagement d’avoir pris cette décision.

Bizarrement, bien qu’on ne soit pas très proche, j’ai ressenti le besoin aussi de lui dire que j’envisageais aussi le divorce, comme pour ne pas la laisser seule dans son calvaire, lui faire comprendre qu’elle avait eu du courage de prendre cette décision, et compatir aux difficultés de la vie d’une mère seule.

Est-ce que sauter le pas ne serait que question de volonté ? Je manque sans doute de volonté pour divorcer, mais je pense plus à mes enfants qu’à moi et je pense et c’est la seule raison pour laquelle je n’arrive pas encore à me décider, ma situation financière et de travail étant encore trop précaire.

En revanche, je pense avoir fait un bond en avant entre 20 et 40 ans concernant mon état d’esprit vis-à-vis de l’amour et des relations sexuelles en général. Comme beaucoup de femmes de mon milieu, j’idéalisais et croyais à l’homme qui serait ma « deuxième moitié », mon « âme sœur » comme disent les clichés, l’homme idéal et véritable prince charmant, élégant, courtois, celui qui me rendrait heureuse toute ma vie durant, que j’aimerais et qui m’aimerait aussi pour la vie, avec qui je partagerais tout, et qui satisferait toutes mes envies…Je suis persuadée que nous sommes nombreuses à être revenues sur ces convictions. Il me semble que plus la vie passe et moins je me fais d’illusions. Qui a dit que plus le temps passait, plus il était difficile de changer ? Moi je pense avoir beaucoup changée.

Aujourd’hui si je devais faire un bilan de mon couple marital, et en réfléchissant bien à ma situation de femme mariée, je suis profondément malheureuse et me sens parfois maltraitée verbalement par mon mari. Nous partageons toujours le même lit depuis notre mariage, et n’avons jamais encore envisagé de faire chambre à part…certainement par manque de place, et puis pour ne pas bousculer les enfants sur le plan psychologique. C’est certainement très triste pour nos enfants de ne pas voir leurs parents s’embrasser ou s’appeler par des petits noms gentils, mais quand j’ai parlé de divorce à l’aînée, elle n’a rien voulu savoir et m’a dit préférer que nous ne nous séparions pas, et restions sous le même toit. Je lui ai parlée tout à fait honnêtement en lui disant que je n’aimais plus son papa, plus comme avant, et que j’étais malheureuse de me disputer tout le temps avec lui. Evidemment elle s’est mise à pleurer, mais il fallait qu’elle sache et que je le lui dise, même si les enfants ne sont pas dupes et ressentent bien les choses je pense. Déjà plusieurs membres de nos familles sont divorcés, donc quand je lui ai dit qu’un jour nous allions divorcer aussi, j’ai compris ce qu’elle voulait dire entre deux sanglots « je ne veux pas que vous divorciez, tout le monde divorce… ».

Si je devais continuer mon bilan plus particulièrement « sexuel » de ces quinze dernières années, je dirai que c’est grâce à mes expériences extra conjugales que je me suis découverte « fontaine », et notamment à partir de l’âge de 30-32 ans. Je pense avoir été véritablement heureuse les 2 premières années de ma vie maritale, qui incluent ma période de grossesse, bien que la qualité de mes relations sexuelles avec mon mari n’ait pas été forcément très élevée. Je ne me souviens pas avoir été particulièrement focalisée sur la question au début de mon mariage. Je pense que si mon mari ne m’avait pas délaissée, s’il ne s’était pas éloigné de moi, s’il avait continué à me valoriser, même si notre sexualité était plutôt classique et routinière, je pense que je ne serais pas allée voir ailleurs, et si ça se trouve, je n’aurais peut-être jamais su que j’étais une véritable femme fontaine…Seuls LB et M. m’ont révélé ma vrai nature de fontaine.

Les autres hommes que j’ai rencontrés entre 30 et 35 ans me disaient que j’étais insatiable, assez étonnante dans mon endurance et mon désir de « toujours plus », mais ce ne sont pas grâce à eux que j’ai réellement senti ce « déclic » sexuel.

Pour ce qui est de la fellation, bizarrement, je suis restée assez timide, plutôt « coincée » malgré mon appétit d’activités sexuelles. Je n’ai commencé à pratiquer la fellation qu’à l’âge de 32 ans, c’est assez tard pour découvrir ce préliminaire, qui n’en est pas resté qu’à ce stade avec mon amant, LB.

Avant de connaître la fellation en pratique, je m’étais évidemment renseignée, j’avais vu des films, lu des articles sur la question, des témoignages…en fait, comme beaucoup de femmes, elle représentait un « interdit » que je m’étais fixé dans ma tête et j’étais intriguée. Est-ce que j’allais aimer ou au contraire être complètement dégoutée? Je pense que c’est par envie de découverte mêlée à l’envie de faire plaisir à celui qui me faisait à l’époque tourner la tête que je me suis enfin lancée ! C’est avec un leitmotiv de ne pas mourir bête, donc je m’y suis mise. Je pense que LB a été le seul homme à cette période auquel j’avais envie de la pratiquer, sans doute car je connaissais sa vie, j’étais en confiance. Les autres hommes de cette époque, M. inclus, ne m’inspiraient pas confiance dans le sens où je savais qu’ils étaient très « volages », dans les bras de nombreuses autres femmes, et je pense tout simplement que ce qui me rebutait était le facteur hygiène.

L’évolution de mes activités sexuelles semblait évidente à partir du moment où j’avais rencontré M. et que lui avait envie de m’emmener au-delà de ce que j’avais connu, et que de mon côté, ma tête et mon corps devenait de plus en plus prêt à aller au bout de mes envies. C’est M. qui m’a proposé de m’initier aux clubs échangistes/mélangistes, un milieu qui m’intriguait depuis un certain temps mais vers lequel je n’osais pas aller, peut-être par peur de découvrir que j’aimais ça finalement, qui sait….C’est vraiment qu’avec M. que je sentais que ma sexualité pouvait évoluer, s’améliorer, que je réussirai à découvrir de nouvelles formes de plaisirs. Les choses se passent toujours en douceur et je peux compter sur lui pour y aller toujours progressivement. C’est donc avec l’esprit tout à fait tranquille que je peux me laisser aller, et j’avoue que c’est une grande chance de pouvoir être ainsi « protégée ». En revanche, il ne faut pas croire que les choses se sont faites si facilement, ni du jour au lendemain, je pense avoir eu une sorte de « déclic » à la suite de ma deuxième grossesse donc à partir de 35 ans, et que M. a bien su sentir ce pour quoi j’étais prête. Pour le fisting, je pense que c’était le cas. N’étant pas une adepte des films X ou autres, je n’avais jamais entendu parler de cette pratique sauf quand j’ai M. m’a dit ce qu’il m’avait fait. J’avais adoré mais je me posais un certains nombre de questions notamment sur la continuité de cette pratique sur mon corps, l’impact, sur le long terme pour mon vagin, ce genres de choses. C’est donc à partir de l’âge de 35 ans environ que j’ai commencé à atteindre des niveaux d’orgasmes comme jamais je le pensais.

Pour la sodomie, ça m’a pris du temps car je pense qu’il me restait des blocages de part mon éducation, je n’arrivais pas à accomplir jusqu’au bout ce fameux « lâcher-prise », et certains « verrous » restaient à être débloqués selon M.

Bien que la volonté d’y arriver était bel et bien là, je n’y parvenais pas. Mais je suis du genre têtue, tenace, plutôt déterminée, et n’aime pas ce qui me résiste !

Bien entendu, peu de chose résiste également à M. surtout quand il s’agit me concernant et en plus dans le domaine sexuel. Sa clé magique est parvenue à faire tomber ces verrous avec sa patience et persévérance. Une chance et un extrême plaisir quasiment indescriptible pour moi, un désastre pour les voisins de nos chambres d’hôtel qui dégustent (ou non) mes hurlements de plaisir !

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Par couple illégitime - Publié dans : Vu par Liz
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